Pour le reste Karlsbad est vendu aux richissimes Russes présents par centaines. Nous en croisons de beaux spécimens. De parfaits parvenus parlants fort, vulgaires en diable, vêtus de manière voyante mais couteuse. Bling, bling et kitsch à souhait, pourvu que ce soit cher. Les boutiques débordent de lustres étincelants, de porcelaines banales, de bijoux énormes « gros comme ça ». Faut que ça brille, que ce soit gros et surtout très cher. Les façades sont rutilantes, le business roule. Tout ça pour de l’eau. Les sources sont abritées dans un pavillon moderne et laid. On les goûte toutes, celles à 34° C, 52°, 72°.