Nous parcourons l’ultra cossue avenue Parisky, bordée de boutiques plus luxueuses les unes que les autres. Les façades sont délirantes de détails, de sculptures, le faste austro-hongrois quoi. La ville semble très riche ! L’architecture est flamboyante partout.
Sur le banc. Mam’s réclame une halte « pitié pour mes pieds ». On trouve un banc sur l’avenue qui longe la Vlatlava. Des bateaux-mouches sillonent doucement le fleuve. On est dos à un hôtel de luxe, d’architecture communiste des années 70. Recyclage au goût du jour assez réussi. L’argent recycle tout y comprit les vestiges du socialisme triomphant. Donc sur ce banc on regarde le ballet des Skodas, des Mercos, des Audi, des trams qui défilent devant nous. À côté de nous s’asseyent deux p’tites pépées aux cheveux longs. Elle repartent en oubliant leur parapluie. Michel les rattrape avec l’objet. Cette « sale petite Konas de ruskof de merde » tord la bouche lorsque il lui tend le pébrock, et marmonne à peine un semblant de remerciement avant de tourner les talons. Elle aurait voulu oublier son parapluie qu’elle ne s’y serait pas pris autrement. ! BA loupée « Konas! »
Nous reprenons le tram pour nous diriger vers le pont Charles. En route nous voyons la maison du fada local, la maison qui danse signée Franck Guerry.