Pula

20 et 21 août.

Après avoir appartenu à l’empire byzantin de Dalmatie, Pula devient possession vénitienne au XIVe siècle. Au XIXe siècle c’est la principale base navale de l’Autriche-Hongrie.
La ville est alors multiculturelle : il y a une majorité d’Italiens ainsi qu’une forte présence d’Autrichiens, de Slaves et d’autres nationalités.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la ville est annexée à l’Italie comme le reste de l’Istrie.
Après la Seconde Guerre mondiale, en l’espace de quelques mois, la quasi-totalité des Italiens quittent alors la ville pour échapper aux massacres titistes et choisissent la voie de l’exil.
En 1995, la Croatie obtient son indépendance.
Pula regroupe nombre d’architectures différentes dans un espace restreint.
Les temples romains y côtoient les palais baroques, les églises chrétiennes font face aux villas autrichiennes, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.
Le cirque romain est dans un état de conservation remarquable. Les vestiges romains sont partout dans la ville ancienne.
On trouve également dans l’ancienne ville romaine un temple d’Auguste, l’ancien capitole du forum, un arc de triomphe, un mur d’enceinte en ruines et les restes de deux théâtres antiques.

 

 

En milieu d’après-midi on quitte le parking et on musarde en direction de Rovinj, à la recherche d’une plage à proximité.
On la trouve au bout d’une piste chaotique, mais l’endroit n’est pas terrible. En plus on essuie un grain et Michel se pique l’orteil avec une seringue abandonnée.
Heureusement sans autre suite que la douleur de la piqûre. Fuyons !
On repart en quête d’un nouveau spot pour la nuit, et arrive tout près à Valle dIstria/Bale.
C’est une charmante petite ville, on se pose près du terrain de jeu des enfants.
Les passants interrogés nous répondent que nous pouvons rester là pour la nuit sans soucis.