Direction la frontière croate tout proche maintenant. On la franchit « finger in the nose ».
En face par contre, c’est une autre histoire, il y a une queue de plusieurs kilomètres.
Nous voici au bord de la mer, au sud de Dubrovnik.
C’est balnéaire et prospère.
Tout est propre, il n’y a plus d’ordures nulle part, c’est une véritable Riviera.
La route est souvent en corniche.
Tous les campings affichent complets et sont tous d’accès très acrobatique.
La circulation est dense.
À la nuit on se retrouve au camping « Solitude » le mal nommé, puisque c’est une véritable usine où la nuit est facturée près de 90 € pour le camion et trois personnes.
Sans le faire exprès, on se retrouve dans une zone de « second choix », presque seuls, qui ne nous en coûtera « que » 70 € !!!
12 août.
Vu le prix, on en profite pour faire tous services.
Mimi navigator nous a dégoté un parking de prix raisonnable près de l’hôpital. 15 € les 24 heures.
On y va.
Après dix minutes de marche, on prend le bus qui nous dépose à la grande porte d’entrée de Dubrovnik qui déroule ses remparts au bord de la mer Adriatique.
L’ancienne Raguse, qui fut au XVe siècle une République rivale de Venise, renommée Dubrovnik en 1918 à la chute de l’empire austro-hongrois, est aujourd’hui une ville-musée, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
Entre 1991 et 1993, les deux tiers de ses bâtiments ont été détruits ou endommagés, ils ont été restaurés avec soin grâce à des fonds étrangers.
La ville est aussi connue pour être un des décors principaux de la série Game of Thrones.
Il y a beaucoup de monde, la circulation piétonne est à double sens, à droite pour entrer, à gauche ceux qui sortent !
On se retrouve vite à flâner sur le Stradun, large avenue dallée tracée au milieu de la ville.
De part et d’autre boutiques diverses, restaurants et autre attrape touriste.
Au bout le petit port d’où partent excursion en mer.
Il fait très beau.
Après avoir cherché en vain un resto abordable, on ressort de la vieille ville par une porte secondaire.
On trouve notre bonheur de l’autre côté de la rue, en face des remparts, à la Focaccia Ragusa.
Correct et prix relativement contenus.
Après le repas on revient se perdre dans le dédale des ruelles de la ville-musée qu’on parcourt dans tous les sens.
On découvre des points de vue surprenants, charmants où poétiques.
Comme à midi on ressort des remparts pour le repas du soir, Fast Food Forteca.
Encore une fois prix correct et nourriture relativement bonne.
On continue à fureter dans les ruelles.
Il fait nuit, visite du WAR PHOTO LIMITED, où sont exposées des photos de correspondants de guerre sur le conflit yougoslave. Les tirages grand format sont à chaque fois contextualisés. On ne peut rester indifférent devant la cruauté de certaines images. On sort un peu sonné du musée.
Entre-temps un orage a éclaté, nous voilà sous la pluie.
La ville illuminée sous la pluie est pleine de charme.
Il se fait tard, direction l’arrêt de bus, on rentre au camping-car.