La route est très accidentée, les pentes proches de 10 % sont courantes. Spectacle garanti.
Une multitude de caves de dégustation (jusqu’à 60 crus différents proposés), les vignes sont partout.
Spomenik na Taboru domine le paysage. Grand monument datant de l’époque yougoslave célébrant la lutte contre le fascisme. Il n’est plus entretenu, l’hôtel restaurant à côté est abandonné et tombe en ruine. Un peu sinistre malgré le soleil.
Arrêt baignade à Orebic.
La route n’arrête pas de monter et descendre.
Repas sur un parking offrant un panorama magnifique sur Korčula.
Descente vers Loviste. L’accès au camping est scabreux, par une rue étroite le long de la plage, puis une piste rocailleuse, ce n’est pas engageant du tout.
On s’extirpe difficilement.
Retour sur nos pas, à Kučiste, Bien venté, et colonisé par les kites et planchistes, ambiance jeune et sportive.
On trouve un emplacement magnifique au camping Antony Boy, aménagé en terrasses, belle vue, robinet et branchement électrique à côté.
Petite plage au bas du camping.
Candice en profite pour se baigner.
Repas du soir Konoba Karmela à Viganj. A bord d’un mignon et improbable petit cabanon perché sur la mer. Risotto à l’encre de seiche qui tache (la chemise) pour Mimi et Papy, magnifique côte de porc pour Candice.
5 août.
Journée plage.
En soirée traversée à Korčula.
Petite navette maritime, capitaine irascible.
On déambule dans Korčula à la tombée de la nuit. Il y a beaucoup de monde. C’est très vénitien.
Ce serait l’île natale de Marco Polo qui est omniprésent dans tous les commerces.
Ascension du clocher de la cathédrale d’où on embrasse toute la ville.
Repas du soir dans un des petits restos qui se succèdent sur le front de mer. Pas terrible et cher.
Après la glace, retour à l’embarcadère où tout le monde se fait copieusement engueuler par le capitaine et sa harpie de compagne. En passant devant le poste de pilotage je remarque quelques bouteilles de vodka à portée de main, ceci explique peut-être cela !
Retour sans encombre au camping.
6 août.
La tranquillité c’est fini, un camping-car italien vient se poser sur la terrasse du dessus.
Puis un autre.
La femme est une braillarde invétérée et vulgaire, hurlant Angelo par-ci, Angelo par là !
Le fin mot de l’histoire découvert par hasard c’est qu’Angelo est sourd comme un pot et s’en tape des cris de sa bourgeoise.