< Cinquième jour

 
La Citadelle se situe sur le mont Gellért, sur une colline dans le centre-ville de Budapest.
 
La colline porte le nom de l’évêque Gérard (Gellért en hongrois). Ce religieux vénitien fut appelé en Hongrie par le premier roi du pays, le futur saint Étienne, pour aider le souverain à convertir au christianisme une population qui était alors encore en grande partie païenne.
La légende veut que l’évêque ait été capturé lors d’une révolte païenne, enfermé dans un tonneau à l’intérieur garni de clous aigus et précipité dans le Danube du haut de la colline.
 
La citadelle fut construite par les Autrichiens après la révolte populaire de 1848 pour rappeler aux Hongrois que le pouvoir appartient aux Habsbourg.
 
La Statue de la Liberté, visible de tout Budapest y trône, représentant une femme qui tient une palme.
 
Cette statue a eu plusieurs vies. Initialement, elle a symbolisé “la liberté” que la Hongrie a pu obtenir après 1945 grâce aux troupes soviétiques. La femme était entourée par des soldats armés russes.
Suite au changement de régime en 1990, le gouvernement a décidé de ne garder que la femme et d’envoyer les soldats russes à la retraite dans le jardin des statues communistes.
 
Depuis, elle est tout simplement la Statue de la Liberté de la Hongrie.
 
Le piédestal est encadré de deux autres statues, un «Vainqueur du dragon » symbolisant la lutte contre la destruction et une allégorie du Progrès, représenté par un homme aux lignes dynamiques brandissant un flambeau.
 
C’est l’une des dernières statues de la période communiste encore en place.