Madame Mam’s en a marre. Elle veut rentrer samedi soir.
Rébellion de l’équipage. Elle avait claironné que notre retour se ferait dimanche soir.
Anchois pommier avait raison. Passons. La douche (payante), se révèle être parfaite pour être ébouillanté alors qu’elle fonctionne parfaitement pour Pip’s.
Vous avez gagné, même joueur joue encore. Bon, douche avec une bassine pour finir.
Mam’s décide de chercher au centre-ville de Kutna Hora, revenu à la vie, des bretelles pour Maxence. Génie de la communication, elle finit par savoir comment se cela se dit et s’éternue en tchèque.
Direction vers l’ouest.
Le temps est frais. On passe devant la fameuse usine de Kolin qui produit les C1, 108 et à Aygo, l’usine TPCA (Toyota+PSA). Aux abords de Prague, l’autoroute devient franchement pourrie. Les Tchèques sont des conducteurs assez intrépides, ils roulent vite et mal. La traversée de Prague qui n’a pas de périphérique est… sportive. Gros trafic, gros cons avec des gros oignons Mercos. Décidément c’est partout pareil. Prague s’étire vers l’ouest et les dernières banlieues paraissent plutôt cossues. Arrêt repas à environ 40 km à l’ouest de Prague, au bord de la route, sous la pluie et l’orage. On a eu de la chance avec le temps pour visiter la ville.
Nous arrivons à Plzen et le temps est gris et froid.
On a perdu 15° dans la journée ! Plzen fête sa libération par les armées américaines du général Patton. Drapeaux américains et tchèques un peu partout.
C’est un festival de trois jours, avec orchestre de jazz, défilé de jeep, fiesta avec les vétérans. Nous en croisons un, bon pied bon œil qui rentre à son hôtel. La ville est assez prospère à défaut d’être jolie. Mam’s finit par trouver les bretelles pour Maxence.
À la frontière, on explore l’Asie Market qui est en train de fermer vu l’heure. C’est glauque. Contrebande officialisée de la contrefaçon, bordel pour camionneur.
Nous parvenons à changer nos dernières couronnes tchèques (y comprit les pièces). Nous filons droit vers la Teutonnie.
En Allemagne, à Waidhaus repas correct dans une Stuwa tenue par un couple de Tchèques. La bière allemande se révèle être meilleure que la Tchèque d’après Pip’s.
Nous passons la nuit dans une ferme hyper tranquille. (sept euros)