Potirna

8 au 17 août.

Ça y est le soleil est revenu, on reprend la route vers le camping de Potirna tant apprécié par Michel il y a deux ans, lorsqu’il était venu ici avec Sophie. Il y a une cinquantaine de kilomètres à rouler pour y arriver. La route serpente dans les oliveraies et les vignes. C’est très agréable et beau.
Nous y voilà. Accueil chaleureux de la propriétaire. C’est un petit camping rustique mais avec l’essentiel pour passer de bonnes vacances.
Il fait beau et chaud, direction la piscine.
Nous restons là pendant 10 jours à buller à l’ombre d’un caroubier, nous baigner, bronzer, lire, faire des barbecues et aller au resto à côté (prix d’amis ici). Michel explore les environs à vélo.
Nous sommes à un quart d’heure du Plodine de Vela Luka pour notre ravitaillement. Les prix y sont « insulaires » c’est-à-dire très élevés.
Nous visitons une huilerie dont la spécialité est une huile d’olive très exclusive, fabriquée selon un procédé ancien datant de l’époque romaine.
Contrairement à la norme actuelle imposant de traiter la récolte le jour même pour obtenir le label vierge extra, les olives sont mises à tremper dans des grands bacs en pierre antiques, dans de l’eau de mer.
La pression est faite à froid au bout de quelques jours comme pour autre huile de qualité.
Mais elle n’a pas droit à l’appellation vierge extra.
Elle est pourtant excellente au goût et a un caractère très marqué.
Nous en faisons une petite provision.
Candice se plaint d’une douleur à l’oreille, c’est un début d’otite.
Les gouttes auriculaires achetées à la pharmacie de Vela Luka sont sans effet. On nous conseille d’aller au dispensaire local.
Candice est examinée sur le champ, on lui prescrit un petit traitement d’antibiotiques, qui la guérit rapidement.
Grâce à la carte européenne de santé la consultation et les antibios sont entièrement pris en charge. Tout s’arrange.
Dans une vitrine au groupe sanitaire sont affichés les horaires et le prix du ferry qui relie Vela Luka à Split.
Après réflexion nous décidons de l’emprunter.
La traversée fait trois heures et demie, alors que le retour par la route c’est environ 250 km, et près de six bonnes heures de conduite, auquel il faut ajouter le prix du carburant et la fatigue.
Au final le prix du ferry est intéressant.