11 août.
 

Nuit correcte, en partie protégés de la route par les camions stationnés devant nous. Les chiens du voisinage, eux, ont aboyé toute la nuit.
Petit-dèj à Bileca en surplomb du lac, en face d’une caserne. On décèle une fuite à la douche, l’eau goutte sous le camion. Caramba !
En cours de route vers Trebinje, opération Triumpho dans une décharge au bord du chemin.
Arrive un cortège de grosses berlines allemandes noires, tous feux allumés et klaxonnant à tout-va, de grands drapeaux serbes déployés aux portières.
C’est un mariage qui défile !
On perd de l’altitude. La végétation devient de plus en plus méditerranéenne.
Trebinje, on trouve un parking tranquille, on essaye de localiser et colmater la fuite. Tentative infructueuse. Dehors c’est l’orage.
Mimi va aux provisions, à son retour pique-nique.
On se gare correctement pour visiter le centre de la petite ville que les guides décrivent comme digne d’intérêt.
En fait le vieux centre musulman a complètement été détruit pendant la guerre et vient d’être reconstruit.
C’est un village Potemkine sans intérêt.
J’essaye de boire un café turc « bosniaque », par deux fois je me fais jeter proprement de la terrasse.
La réponse : « ici on a que de l’expresso ! » C’est tout juste si le deuxième serveur n’appelle pas la police !
Visiblement ils ne portent pas les Bosniaques dans leur cœur.
Et pour cause, juste à côté il y a une chapelle orthodoxe que nous visitons.
Sur les murs c’est un monument aux morts de la guerre civile, tous décédés dans les années 90.
Direction la frontière croate tout proche maintenant.
On la franchit « finger in the nose ».
En face par contre, c’est une autre histoire, il y a une queue de plusieurs kilomètres.
Au revoir la Bosnie Herzégovine ! Retour en Croatie.